guerreIPSI

Comment la guerre entre Israël et le Hamas secoue l’élite des universités américaines

La présidente de l’Université de Pennsylvanie a démissionné, samedi 9 décembre, après une audition devant la Chambre des représentants. Alors que l’atmosphère se tend sur les campus entre étudiants juifs et supporters de la cause palestinienne, plusieurs universités sont accusées de ne pas lutter assez fermement contre l’antisémitisme. Des contributeurs menacent de retirer leurs financements.


Deux mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le conflit a fait deux victimes samedi 9 décembre au soir à Philadelphie : la présidente de l’Université de Pennsylvanie (UPenn), Elizabeth Magill, et le chef du conseil d’administration de cet établissement privé, Scott Bok, ont annoncé leur démission.

Elizabeth Magill était l’une des trois présidentes d’université parmi les plus prestigieuses  convoquées , mardi 5 décembre, à Washington, par la commission de l’Éducation de la Chambre des représentants pour rendre des comptes sur l’antisémitisme sur leurs campus. À ses côtés se tenaient les présidentes de l’université Harvard, Claudine Gay, et la présidente du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Sally Kornbluch.

Les trois universitaires ont été soumises à un feu roulant de questions alors que de nombreuses facultés sont, depuis l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël (1 200 morts), le 7 octobre, et la riposte de l’État hébreu, le théâtre de manifestations occasionnellement houleuses. Dans la majorité des cas, comme sur le campus de l’Université Columbia de New York, les étudiants scandalisés par les représailles massives, qui ont fait plus de 17 000 morts, rejettent la responsabilité de la guerre sur la politique israélienne à l’égard des Palestiniens. Des étudiants juifs, parfois contre-manifestants, ont dans quelques cas été molestés ou se sont calfeutrés dans un laboratoire.

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

زر الذهاب إلى الأعلى